La bourse est un mot que tout le monde connait mais peu de gens connaissent les tenants et les aboutissants et savent l’expliquer. Les termes utilisés dans le vocabulaire boursier peuvent paraitre compliqués, voire barbares pour certains, et en rebuter d’autres. Mais lorsque l’on s’y intéresse de plus près, on s’aperçoit que ce n’est pas si compliqué.
Il s’agit en fait d’un marché, au sens littéral du terme, où se rencontrent différents acteurs qui interagissent et passent des transactions ensemble. C’est un marché qui réunit différents agents :
– des entreprises ou des organismes publics qui ont besoin de financements pour se développer davantage.
– des investisseurs qui peuvent être des épargnants individuels, des banques ou des sociétés d’investissement par exemple, qui ont des capacités de financement et qui veulent placer des capitaux afin de gagner de l’argent en épargnant.
Il existe deux bourses différentes : la bourse du commerce, celle où la spéculation se fait sur les matières premières telles que le pétrole, le charbon ou le blé par exemple, la bourse des valeurs mobilières celle qui est plus connue de tous et qui comprend principalement les actions et les obligations et qui va être développée ici bien que les 2 types de bourse aient un fonctionnement similaire.
Il s’agit d’un marché où les titres sont proposés pour la première fois par les entreprises aux investisseurs. Quand vous entendez dire qu’une société est entrée en bourse, elle entre dans ce marché primaire. Les titres échangés sur ce marché du neuf sont inédits à la revente. Ils sont vendus à un certain prix de vente, le prix d’émission. Ainsi, l’argent de la vente atterrie directement dans les poches de la société cotée en bourse.
C’est le marché où s’échangent ensuite les titres entres les investisseurs. L’offre et la demande régissent le prix de ces titres. C’est ce qu’on appelle la bourse au sens strict du terme.
Quand une action est achetée par un investisseur sur le marché secondaire, ce n’est pas l’entreprise qui récupère l’argent de l’investissement mais le vendeur qui possédait ce titre. Le marché secondaire a deux missions : d’une part, fixer un prix, le cours de bourse détermine le coût de chaque transaction et d’autre part, s’assurer que le marché soit liquide pour que les échanges restent fluides. S’il n’y avait pas de marché secondaire, un marché primaire ne pourrait exister car il n’y aurait pas de possibilité de revente des actions acquises dans le marché primaire.
Evidemment il existe plusieurs marchés boursiers dans le monde. La plupart des gens connaissent la bourse de New York, la bourse de Londres ou encore celle de Tokyo. Il existe un marché boursier dans presque toutes les capitales du monde.
La bourse de Paris, aujourd’hui rebaptisée Euronext, couvre le marché de la France, mais aussi de la Belgique, des Pays-Bas, du Portugal et du Royaume-Uni.
La bourse de Paris a pour principal indice boursier le CAC40, c’est-à-dire la moyenne des valeurs boursières des 40 entreprises françaises les plus importantes. A New York, les indices boursiers les plus connus sont le Dow Jones (entreprises du secteur industriel) et le Nasdaq (secteur technologique).
Pour assurer un bon fonctionnement, la bourse est régie par une règlementation très stricte. En France c’est l’AMF, l’Autorité des Marchés Financiers, qui est chargée de contrôler son bon fonctionnement. Elle veille, par exemple, à ce que les entreprises émettrices de titres respectent bien l’obligation de publication d’informations. Les investisseurs doivent en effet pouvoir prendre leurs décisions en toute transparence.
Pour les entreprises, les seules possibilités de financer un quelconque développement restent le crédit auprès des banques ou l’autofinancement en épuisant ses ressources internes. La bourse est donc une autre option pour elles. Les marchés boursiers permettent, en associant de nombreux investisseurs, de diversifier les sources de financement et de lever davantage de fonds.
Pour les investisseurs, c’est un moyen d’investir de l’argent dans les entreprises tout en ayant la possibilité de récupérer ses fonds à tout moment. Cela revient à dire que les titres sont liquides. Mais cela permet surtout d’épargner avec plus ou moins de risques et d’avoir des gains très élevés en fonction de l’investissement.
Lorsqu’un investisseur croit en la capacité d’une entreprise à gagner de l’argent en se développant davantage, plusieurs choix s’offrent à lui.
Différents types de titres sont échangés entre les entreprises et les investisseurs, les actions et les obligations.
Ce sont des titres à revenus variables. Les actions représentent une fraction du capital des entreprises que celles-ci mettent en vente pour récupérer de l’argent. L’achat d’une action équivaut à un certificat de propriété d’une petite partie de l’entreprise.
Cette propriété ouvre des droits à l’acquéreur des actions : le droit aux dividendes, le droit de vote et le droit d’information.
Ce sont des titres à revenus fixes cette fois. En acquérant une obligation, l’investisseur prête de l’argent, pour une durée déterminée, à l’entreprise qui lui versera les intérêts régulièrement et, remboursera le montant initialement emprunté à la fin de la période fixée.
Contrairement à une action, une obligation ne constitue pas un certificat de propriété mais un certificat de créance.
Les obligations peuvent avoir des échéances courtes ou longues et rapporter des intérêts plus ou moins élevés en fonction de la solvabilité de l’entreprise et du niveau des taux d’intérêt de base sur les marchés de capitaux.
Généralement, le prix des obligations est plus stable que celui des actions, bien que leur prix puisse fluctuer également. Les obligations séduisent les investisseurs qui souhaitent avoir un revenu régulier.
Pour acheter une action il faut passer un ordre. Les ordres de bourses se caractérisent par plusieurs données :
Mais avant de pouvoir investir en bourse, il faut obligatoirement avoir un intermédiaire qui passera les ordres au nom de l’investisseur particulier, différentes solutions sont possibles :
Une fois le compte ouvert et le capital initial déposé, il y a possibilité d’acheter des actions.
Il est peut-être plus facile maintenant de comprendre que la bourse n’est pas réservée à une élite particulière. Tout le monde peut accéder à la bourse et y faire des affaires. En achetant des actions, l’investisseur espère que leur valeur va augmenter grâce aux bénéfices perçus, pour recevoir des dividendes, versés une fois par an, dont le montant dépendra des bénéfices nets réalisés cette année-là et de la décision de l’assemblée générale des actionnaires qui décideront d’utiliser les bénéfices pour verser des dividendes ou pour le réinvestir dans le développement de l’entreprise.
Lorsqu’une entreprise veut investir pour se développer, elle peut puiser dans ses réserves, ou elle peut emprunter à une banque, ou encore vendre une partie de son capital.
Ces fractions de capital, que l’on appelle actions, peuvent s’acheter à la bourse. Pour investir, cette entreprise peut aussi emprunter et diviser cet emprunt auprès de beaucoup de personnes ou organismes différents. Ces parties d’emprunts, que l’on appelle obligations, sont aussi négociables à la bourse.
Pour les entreprises qui y sont cotées, la bourse permet donc de lever des capitaux tout en répartissant les risques sur de nombreux investisseurs.
Les investisseurs, eux, peuvent ainsi placer leur épargne et la faire fructifier en touchant les dividendes des actions et les intérêts des obligations. Et surtout ils gardent leur épargne très liquide, car ils peuvent acheter et vendre leurs actions et leurs obligations à tout moment.
La bourse peut aussi servir d’indicateur de santé des entreprises qui y sont cotées et a fortiori de la santé de l’économie en général. Elles y trouvent une part des capitaux essentiels à leur développement. La bourse joue, de ce fait, un rôle indispensable dans notre économie.
Cependant, les coûts administratifs et financiers trop élevés ne permettent pas aux PME (petites et moyennes entreprises) et les ETI (entreprises de taille intermédiaire) d’avoir accès à la bourse.
Comme vous avez pu le constater, la bourse n’a rien de sorcier et est facile à comprendre. Vous pouvez vous aussi dès maintenant faire vos premier pas en bourse via le fameux marché secondaire et ce, en passant par le bilai d’un broker intermédiaire qui propose une compte de démonstration totalement gratuit pour vous familiariser d’avantage avec cette univers. Cliquez sur le bouton ci-dessous pour vous lancer.