La bourse de Tokyo, ou la Tokyo Stock Exchange, est le plus grand marché boursier du Japon. Elle est la deuxième plus importante bourse mondiale, après celle de New York (Wall Street), sur le plan du nombre de sociétés cotées. Elle a été fondée en 1878 à Tokyo. Son siège est situé dans le quartier de Kabutochō, d’où son nom « bourse de Kabuto-Cho ». Son sigle est : TSE.
Siège de la bourse de Tokyo (TSE)
La bourse de Tokyo est connue aujourd’hui sous le nom de « Japan Exchange Group ». Cette dénomination est née en 2013 de la fusion de deux marchés : le Tokyo Stock Exchange Group et l’Osaka Securities Exchange. Ce dernier constitue la deuxième plus grande bourse d’actions au Japan.
Logo de la bourse de Tokyo depuis sa fusion de 2013
1878 : fondation à Tokyo.
1943 : dénomination Tokyo Stock Exchange (marché boursier japonais).
1949 : création de l’indice Nikkei 225 (explication ci-dessous).
1990 : occupation de la première place mondiale.
1993 : création de l’indice Nikkei 300 (explication ci-dessous).
1999 : informatisation des transactions boursières.
2000 – 2003 : pertes historiques de plus de 50%.
2013 : fusion de « Tokyo Stock Exchange Group » et « Osaka Securities Exchange ».
Avec plus de 2400 sociétés cotées, la bourse de Tokyo est classée deuxième au monde après celle de New York. Sur le plan de la capitalisation, elle est classée quatrième après Wallstreet, le Nasdaq et la bourse de Londres.
Dans les années 90, la bourse de Tokyo a atteint son apogée lorsque le taux des actions y a atteint 40% des actions mondiales.
La réponse à cette question est simple : c’est grâce à l’économie japonaise que la bourse de Tokyo est ce qu’elle est aujourd’hui. Cette économie qui a tant été citée comme miracle, notamment dans la gigantesque reconstruction du pays, entreprise juste après la seconde guerre mondiale.
Souvenons-en, le Japan avait fait l’objet en 1945 de deux bombardements nucléaires américains, Hiroshima et Nagasaki, qui ont plongé le pays dans un état de ruine totale. Cependant, et en l’espace de 15 ans seulement (c’est-à-dire en 1960), le Japan est redevenu la deuxième puissance de la planète !
Donc la bourse de Tokyo s’inscrit dans cet esprit économique japonais miraculeux fondé sur le génie et l’innovation incarnés par les milliers d’entreprises et de sociétés qui font l’épanouissement du pays et son rayonnement à travers le monde. Parmi ces marques nipponnes cotées en bourse de Tokyo et que nous rencontrons régulièrement dans notre quotidien, la liste des entreprises ci-dessous :
La bourse de Tokyo est un marché financier consistant à trouver des solutions d’investissement et d’épargne à travers un système de placement financier appelé « capitalisation ». Comme toutes les bourses du monde, la TSE repose sur son propre indicateur boursier.
Créé en 1949, le Nikkei est l’indice majeur de la bourse de Tokyo. Il doit son nom au quotidien « Nihon Keizai Shimbun », ayant en charge la publication de l’évolution de son cours. Cet indice est systématiquement accompagné du chiffre 225 qui fait référence au nombre de sociétés qui y sont cotées (c’est-à-dire à la bourse de Tokyo).
L’indice Nikkei 225 est calculé ainsi sur la base des 225 sociétés les plus cotées au Japon, notamment celles du domaine de l’automobile (Toyota, Mazda, etc.) et des technologies numériques (Sony, Canon, etc.). Mais on y compte plus d’une vingtaine de domaines : alimentation, chimie, textile, pétrole, pharmacie, métaux, électronique, industrie lourde, instrument de précision, etc.
La constitution des 225 sociétés de l’indicie Nikkei 225 est révisée tous les ans en fonction de leurs cotations. Dans le tableau ci-dessous sont présentés quelques exemples de sociétés en faisant partie.
Exemple de quelques sociétés des 225 formant l’indice Nikkei 225
Il existe deux autres indices importants à la bourse de Tokyo, en dehors du Nikkei 225, que sont le Nikkei 300 et le Topix.
L’indice Nikkei 300 prend en compte les 300 plus puissantes entreprises japonaises. Il est par ailleurs pondéré par les cotations (ce qui n’est pas le cas avec le Nikkei 225).
Le Topix (Tokyo Stock Price Index) correspond quant à lui à une catégorie d’entreprises, appelée « première section », qui regroupe celles ayant de faibles cotisations et/ou nouvellement cotées.
Yubinbango103-8224 Nihonbashi, Chuo-ku
Tokyo Kabuto-cho, n ° 2 n ° 1 2.1.
1-8-16, Kitahama, Chuo-ku, Osaka 541-0041, Japon
45 Broadway, 21e étage
New York, NY 10006, États-Unis
48 Gracechurch Street
London EC 3V 0EJ
Unité 2204 / 2205, niveau 22, bâtiment n ° 3
No.2 Jianguomenwai Street, district de Chaoyang
Beijing 100022 Chine
Infinitus Plaza, 199, rue Des Vœux,
Sheung Wan, Hong Kong
16 Raffles Quay
11-02, Bâtiment Hong Leong,
Singapour 048581
03-3666-0141
https://www.jpx.co.jp/
Avant d’envisager le trading à la bourse de Tokyo, il convient de savoir que cette dernière se présente comme un marché fondé sur trois choses : la justice, la sécurité et la fiabilité.
Cependant, y réussir le trading n’est pas une chose facile. Certains estiment même que les chances de perdre sont plus importantes que celles de gagner. Il faut donc bien prendre connaissance des risques encourus avant de s’engager.
Enfin, pour trader sur la bourse de Tokyo, il suffit tout simplement de s’inscrire sur une plateforme de trading en ligne. Il existe aujourd’hui une grande diversité de plateforme et d’environnement virtuel de trading, il convient de sélectionner celles qui répond le mieux aux objectifs personnels.
Bourse de Tokyo : configuration de l’espace intérieur
La bourse de Tokyo est une grande référence dans le domaine des marchés financiers internationaux. Elle occupe la deuxième place mondiale grâce aux prestigieuses entreprises qu’elle recueille au sein de son système de cotation.
Ces entreprises, dont le nombre dépasse les 2400, sont évaluées annuellement afin d’en sélectionner les 225 les plus cotées qui vont servir de base pour l’élaboration de l’indice boursier : le Nikkei 225. Ce dernier est le plus réputé et utilisé sur ce marché boursier.
La bourse de Tokyo est à l’image du Japan. Elle allie puissance et complexité, du fait qu’elle s’adapte aisément aux changements extérieurs d’une part ; et qu’elle rend la spéculation sur les actions difficile à remporter, d’autre part.